Sous l’œil impuissant du commandant suprême des forces armées, près d’un trimestre, la cité frontalière de Bunagana ainsi que d’autres villages des groupements voisins restent sous occupation du Rwanda et son allié terroriste du M23, une rébellion défaite et dont tout l’arsenal militaire a été saisi par l’armée congolaise, les FARDC en 2013.
Faisant référence à l’article 69 de la constitution de notre pays, la LUCHA constate que le Président de la République a délibérément failli à sa mission de garant de l’intégrité nationale en laissant la rébellion pro-Rwanda du M23 s’organiser, contrôler, exploiter et dominer par des pratiques inhumaines et humiliantes la population congolaise vivant sur cette partie du territoire national.
Depuis que ces terroristes occupent ces espaces, ces rebelles, ont commis des violations très graves des droits de l’homme dont les dernières attaques remontent simultanément en date du 20 au 21 juin de l’année en cours, où ils avaient tué une vingtaine de civils et kidnappé plusieurs autres personnes y compris des enfants et des femmes dans les villages Ruvumu, Bikenke et Kashari. Ces crimes contre l’humanité ne doivent pas rester impunis.
C’est pourquoi la LUCHA :
- Reste préoccupée par la trêve observée depuis un certain temps sur tous les fronts, la quelle trêve profite seulement à l’ennemi pour lui permettre de se réorganiser et d’attaquer éventuellement les positions des militaires FARDC ;
- Demande au parlement d’allouer un budget significatif aux forces armées au cours de cette session parlementaire consacrée à l’adoption du budget national. Il est justice si les députés réduisent sensiblement leurs rémunérations (21.000$ par mois) pour permettre d’investir dans l’achat des munitions et équipements militaires pour l’armée congolaise ;
- Demande aux vaillants militaires et aux FARDC d’abandonner ses mécanismes de riposte et de ne prioriser que les attaques sans relâche pour défaire définitivement l’ennemi ;
- Demande au commandement des FARDC de relancer les opérations militaires hautement planifiées pour mettre fin à cette menace des terroristes du M23 ;
- Exhorte la population congolaise de rester toujours mobilisée derrière notre armée pendant ces moments d’agression, surtout en collaborant avec les services de sécurité pour dénoncer tout suspect et collabo ;
- Recommande au gouvernement congolais le retrait effectif des troupes de la MONUSCO qui du reste ne font absolument rien face à cette tragédie et exige que ceci soit fait dans un court délai avant d’être forcé par les actions de grandes envergures prévues incessamment contre cette mission onusienne qui ne nous sert plus à rien.